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Docteur
Isabelle
Cothier-Savey

Implant mammaire

Plastie d’augmentation par prothèse mammaire

C’est la technique la plus classique  d’augmentation du volume des seins.
L’implant mammaire est introduit par une  incision de quelques centimètres soit au niveau de l’aréole, soit au niveau du sillon sous mammaire, soit au niveau axillaire. La prothèse peut être placée, au niveau du thorax, devant ou derrière le muscle grand pectoral. Ces différentes possibilités, ainsi que le volume de la prothèse, sont à étudier en consultation  pré opératoire en fonction de nombreux critères : morphologie et désirs de la patiente, volume du sein, type de prothèse...
La technique du « Dual Plan » permet d’obtenir un résultat naturel après décollement entre le muscle et la glande. La prothèse est placée derrière le muscle au niveau supérieur et sous la glande à la partie inférieure. L’aspect est plus naturel et la prothèse est plus mobile.
La mise en place d’implants mammaires peut être associée à une cure de ptose ou plastie de remodelage si le sein est déshabité dans la partie supérieure. 
 

Résultats post opératoires

Cette intervention nécessite 1H à 1H30.  Elle est réalisée sous anesthésie générale avec 1 nuit d’hospitalisation. La prise d’antalgiques est souvent nécessaire la première semaine et le port d’un soutien-gorge médicalisé pendant 1 mois.  

Avantages /Inconvénients

Cette chirurgie mammaire présente un taux record de satisfaction immédiate, mais elle nécessite avant sa mise en œuvre une information objective, car la prothèse n’est pas éternelle et devra être changée. 

Informations

Il existe plusieurs types d’implants mammaires, les prothèses remplies de  sérum physiologique ou de silicone.  L’enveloppe est en silicone, elle est soit lisse, soit texturée.  La forme peut être ronde ou anatomique  avec des diamètres et des projections variables en fonction du volume.  Chaque type d’implant a ses avantages et ses inconvénients.  L’implant idéal n’existe pas.  Une information est indispensable et peut être complétée par le livret du fabricant.

3 notions importantes communes à ces implants :
  • La  durée de vie est  limitée à cause des phénomènes d’usure de l’implant.  Une réintervention pour changement de l’implant sera nécessaire. Ce n’est pas systématique, mais peut être évalué à 10 ans en moyenne.
  • L’introduction d’un corps étranger entraîne une réaction prothétique, appelée coque. Il existe 4 stades, du simple durcissement du sein à la déformation du sein. Ces phénomènes de coque sont devenus rares en esthétique.
  • Les prothèses ne gênent pas le dépistage ou la  surveillance du cancer du sein.  Il est conseillé de faire ses mammographies dans des centres de radiologie spécialisés.  Les prothèses ne sont pas à l’origine de cancer de la glande mammaire de type canalaire ou lobulaire (forme habituel du cancer du sein). En revanche, récemment de rares cas de  lymphomes anaplasiques à grandes cellules ont été rapportés par  L’INCA en mars 2015. Cette pathologie apparaît exceptionnelle. Un suivi annuel des patientes apparaît nécessaire (palpations plus ou moins échographies).

Les différences

La prothèse en sérum physiologique. Son inconvénient réside dans le fait de donner l’impression de se dégonfler partiellement (vagues ou plis), ou totalement. Ce risque existe dès les premières années après la mise en place et se majore avec le temps.
La prothèse pré remplie de silicone, est   plus naturelle à la palpation et beaucoup plus utilisée, en reconstruction, mais aussi en esthétique. Le gel de silicone peut  perspirer, ou diffuser lors de la rupture de la paroi. Il a été mis en cause dans la survenue de maladies auto immunes, ou connectivites puis réautorisé à partir de 2001, car aucun lien n’a été  prouvé. Il apparaît légitime de proposer un changement d’implant mammaire en cas de rupture de l’implant, ou suspicion de rupture ou perspiration de gel. 
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